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Page:Caumont - Les Fées contes des contes.pdf/105

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      Long-temps perſecutée à tort,
      Jouït enfin d’un pareil ſort,
  Aveugle Deité, fortune trop cruelle,
  Accordez mieux tout ce qui vient de vous,
  Accablez les méchans d’une peine éternelle,
  Donnez aux vertueux le bonheur le plus doux.