Aller au contenu

Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’était dans le milieu du mois de juillet. Bientôt je fus chargé par une pluie abondante mêlée de beaucoup de grêle.

Je vois une porte ouverte devant moi : c’était celle de l’église du grand couvent des Franciscains ; je m’y réfugie.

Ma première réflexion fut qu’il avait fallu un semblable accident pour me faire entrer dans une église depuis mon séjour dans les États de Venise ; la seconde fut de me rendre justice sur cet entier oubli de mes devoirs.

Enfin, voulant m’arracher à mes pensées, je considère les tableaux, et cherche à voir les monuments qui sont dans cette église : c’était une espèce de voyage curieux que je faisais autour de la nef et du chœur.

J’arrive enfin d’ans une chapelle enfoncée et qui était éclairée par une lampe, le jour extérieur n’y pouvant pénétrer ; quelque chose d’éclatant frappe