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Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/223

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J’approche ; je considère les figures ; elles me paraissent des plus belles proportions, pleines d’expression et de l’exécution la plus finie.

J’attache mes yeux sur la tête de la principale figure. Que deviens-je ? Je crois voir le portrait de ma mère. Une douleur vive et tendre, un saint respect me saisissent.

« Ô ma mère ! est-ce pour m’avertir que mon peu de tendresse et le désordre de ma vie vous conduiront au tombeau, que ce froid simulacre emprunte ici votre ressemblance chérie ? Ô la plus digne des femmes ! tout égaré qu’il est, votre Alvare vous a