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Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/58

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de prévoir que la révolution qui venait choisirait ses victimes dans la plus haute société d’alors, et dévorerait ensuite ceux-là même qui l’auraient créée, nous allons rapporter un singulier passage qui se trouve dans le poëme d’Ollivier, publié justement trente ans avant 93, et dans lequel on remarquera une préoccupation de têtes coupées qui peut bien passer, mais plus vaguement, pour une hallucination prophétique.


« Il y a environ quatre ans que nous fûmes attirés l’un et l’autre par des enchantements dans le palais de la fée Bagasse. Cette dangereuse sorcière, voyant