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Page:Cent et une petites misères, œuvre sociale, 1846.djvu/36

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XCIII.

Un ouvrier plein de courage,
Une nuit, tomba dans l’ouvrage,
Jusqu’aux chevill’s il en avait,
Fallait voir comme il s’ débattait !
Chacun lui criait : Tir’ t’en Pierre !
Mais, la tête étant la première,
Pour respirer commodément,
Ça d’vait bien l’ gêner su’ l’ moment !

Numa Mercier.


XCIV.

Fulbert, qu’était un fameux homme,
Se vengeant chacun sait bien comme,
Punit Abeilard débauché
Par l’endroit qu’il avait péché.
C’ que j’ plains, c’est c’te pauvre Héloïse !
Elle dut êtr’ crân’ment surprise
De r’trouver ainsi son amant !
Ça d’vait la gêner su’ l’ moment !

Ch. Gille.


XCV.

Je vous l’ai dit avec franchise,
Je plains bien le sort d’Héloïse,
Mais je prends encor plus de part
À l’infortune d’Abeilard.
Un amant perdu, ça s’remplace ;
Mais c’ que l’autr’ laissa sur la place,
Ça n’ se r’greff' pas très facil’ment :
Ça d’vait bien l’ gêner su’ l’ moment !

Adolp. Letac.