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Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 1.djvu/14

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Chéniéristes fervents, et qui seraient capables de rebuter, au contraire, beaucoup de lecteurs. Nous n’avons pas voulu non plus répéter scrupuleusement tout ce qu’a dit M. Sainte-Beuve, dans l’étude que nous reproduisons plus loin. Mais nous avons été dominé, nous l’avouons, bien moins par la crainte de fatiguer l’attention que par celle d’omettre rien qui puisse exciter le plus léger regret.

L’Examen critique de M. Becq de Fouquières, qui témoigne d’une connaissance si intime et si approfondie du poète, nous a été grandement utile ; nous avons tenu compte de la plupart de ses remarques. Nous ne savons si nous serions parvenu à résoudre les quelques problèmes, à trouver le mot des quelques énigmes que présentait l’œuvre d’André Chénier telle que l’a donnée le dernier éditeur ; mais M. Becq de Fouquières avait éclairci presque toutes les difficultés, il nous fournissait les solutions les plus satisfaisantes, et nous n’avions d’autre parti à prendre que celui de les accepter.

On trouvera en tête du volume des œuvres en prose divers autres renseignements et documents qui seront là mieux à leur place.

Louis Moland