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Page:Chadourne - L’Amour et le Sablier, 1921.djvu/14

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« Écoute la chanson légère »
Que fait, en s’écoulant, le sable,
Et crispe ta main sur le verre
Pour maîtriser l’insaisissable.


Ma jeunesse fuit : ta beauté
S’efface. De nos deux images
Restera ce qu’il est resté
De l’ombre errante du nuage.


Le vent du soir courbe la flamme
Demeurons, Amour : il suffit
D’un baiser pour étouffer l’âme
Vaine quêteuse d’infini.