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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 2.djvu/97

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— Ma chère amie, il ne faut jamais écouter les messieurs !

— Tu as donc des principes ?

— Mais certainement ! après le jour de l’an, ils n’ont plus le sou.

— Permettez-moi, madame, de vous offrir ce sac ; il vient de la borne à côté de chez Boissier !

— Je vas y faire donner congé, à toutes ces femmes-là. Des bonbons qu’on me destinait peut-être, mais elles accaparent tout.

— Le petit baron t’a envoyé un arbre de Noël ?

— Un grigou, ma chère ! Pas de danger qu’il vous donne un arbre de Noël en été ! il attend l’hiver lorsque la moitié des branches sont tombées !