— Tu vas faire la guerre aux Chinois ; n’oublie pas ta petite Nini. S’il t’arrivait un malheur, envoie-moi de suite un crêpe de Chine pour que je porte ton deuil.
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— Toi un lettré ! allons donc farceur, tu peux seulement pas déchiffrer la lettre de ma payse.
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— Allons, bon, me voilà propre ! L’Europe qui me déclare la guerre et mon peuple s’est tant pochardé avec l’opium qu’il n’y a plus moyen de le réveiller.
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— Comment ! tu enlèves ce coupon de robe de ce magasin ?
— Mais, mon ami, c’est le magasin des Deux-Magots. Nous sommes en guerre avec la Chine, c’est permis !
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