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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 6.djvu/137

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— Est-il dégoûtant, mon sauvage ! Au moment de me mener souper il se fait conduire au poste !

— Dame ! c’est peut-être son restaurant ! il y a des sauvages qui avalent des lames de sabre !

— Tu prétends que ce Grec t’adore ?… Mais il ne t’a jamais vue !

— Justement !… Pour régner sur son cœur il faut lui être parfaitement étranger… t’entends rien à sa politique.

— Mon cher, t’as bien fait de mettre un bourrelet.

— Tu crois ?

— Mais oui ; ta femme te faisait trop de bosses au front.

— Tu n’es donc plus fatigué ? J’ai cru que tu cherchais à t’asseoir ?

— Ne parle pas si haut ! Ce monsieur profiterait de ça pour m’offrir son trône.