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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 6.djvu/159

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— Avec mon fusil à longue portée je tue le gibier à deux lieues d’ici ; seulement j’ai soin d’envoyer mon chien par le chemin de fer pour qu’il puisse lever les pièces.

— Sapristi ! il n’y a pas moyen de chasser comme cela ! J’achèterai un autre parapluie pour mon chien ; il faut absolument que nous ayons chacun le nôtre !

— Mon brave homme, vous n’avez pas vu un lièvre par là ?

— Si fait, monsieur, j’en ai vu un qui vous cherchait.

— Mais tirez donc ce lièvre, il est sous votre nez !

— Il est trop près ; je le manquerais avec mon nouveau fusil : c’est une arme à longue portée.