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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 6.djvu/165

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— Alfred, ces messieurs ont la bonté de te permettre de tirer ; apprête ton arme, mon chéri.

— Papa, sur qui faut-il que je tire ?

— Alfred, posez votre fusil tout de suite et retournez à la maison.

— Monsieur, voilà le sanglier que vous cherchiez.

— Ah ! très bien ; je vais vite courir chez un charcutier m’informer combien il me prendra pour l’arranger !

— Imbécile ! crétin ! je t’avais dit d’aller me chercher un sanglier dans la forêt pour que je puisse le chasser demain ; je ne t’avais pas dit de l’amener chez moi dans mon salon !

— Monsieur, monsieur ! madame m’envoie vous chercher ; il y a du monde au château !

— Crétin de domestique ! qu’est-ce que tu fais ? Je suis de ce côté-ci, idiot !