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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 6.djvu/187

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— Viens donc par ici, mon ami, ce sont les verroteries.

— Pour rien au monde, ça me ferait mal ! Des bouteilles vides ! ça m’a toujours fait horreur à voir.

— Tu salue ce fabricant ? Mais tu ne le connais pas !

— Ça ne fait rien, il est toujours prudent d’être bien avec un gaillard qui a l’habitude des armes.

— Monsieur, c’est une poudre de chasse de ma fabrication. Elle est tellement bonne que nous avons toutes les peines du monde à l’empêcher de faire explosion à chaque instant.

— Pardon, monsieur, pourriez-vous m’indiquer la porte de sortie la plus proche ?

— Sortir d’ici quand nous n’avons pas tout vu, pour être obligés de revenir payer encore demain ? pas si bêtes ! Nous avons nos provisions, nous nous installons à l’Exposition pour quatre ou cinq jours sans en sortir.