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À L’EXPOSITION D’HORTICULTURE.
— Ma fille, baissez les yeux, il n’est pas convenable que vous regardiez des camélias, ce ne sont pas des fleurs honnêtes. |
— C’est du propre ! Voilà les plantes qui vont maintenant avoir de la barbe comme ces vilains hommes ! Si ça continue, elles fumeront de sales cigares. |
— Qu’est-ce que tu dis, Lolo ? — Je dis que j’aime bien les plantes grasses, parce qu’elles ressemblent à maman, que j’aime bien. — C’est bon, taisez-vous, ou vous aurez le fouet. |
— Tiens, comme ils sont malingres ces camélias ! ! — Mais, ma chère, c’est là leur chic, des camélias poitrinaires, c’est le grand genre. |