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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 6.djvu/343

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AU DÉPART.

— La difficulté, vois-tu, c’est de trouver un bon mouillage.

— Merci ; avec ça que c’est difficile par le temps qu’il fait ! Moi, je suis mouillé depuis longtemps.

— Dis donc, Pacot, je t’engage à ne pas te plaindre de ta nouvelle tunique pendant que nous naviguerons avec c’monsieur.

— Vous ne tenez pas sur vos jambes ; ça provient de ce que vous n’avez pas le pied marin.

— C’est donc que j’ai le nez marin, que je suis dessus comme ça à chaque roulis.

— Mais, sargent, pourquoi que la Garde n’y va pas, en Chine ?

— Mon ami, parce que pour aller en Chine faut qu’on passe la ligne.