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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 6.djvu/347

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— Hé ! mon vieux, en voilà assez des ombres chinoises ! Je viens pour te faire voir les grandes marionnettes.

— Mais, imbécile ! qu’est-ce que tu comptes donc me faire avec ça ? Mais j’en reçois comme ça toute la journée de l’Amour, qui m’attrape en plein ; c’est ma santé.

— Imbécile de Chinois, toi aussi tu m’aurais attrapé à c’te distance-là, si t’avais accepté les progrès de la civilisation.

— Fais donc attention ! voilà les Chinois qui t’envoient des prunes, et tu restes la bouche ouverte !

— C’est exprès, parbleu ! toutes les prunes des Chinois sont à l’eau-de-vie ! C’est connu, ça ! demande plutôt à la mère Moreau !