Aller au contenu

Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
105
ESCLAVE AMOUREUSE

Marthe, le désordre dans la classe.

— Mesdemoiselles, je ne vous épargnerai pas si vous persistez à être indociles et si vous ne m’obéissez pas.

Avec la douceur peut-on se rendre maître de certains entêtements ? La violence seule peut en triompher.

— Lucie, je vous entends encore, je vais vous fouetter devant toute la classe. Ah ! vous continuez de parler quand je vous impose silence. Eh bien je ne le répète plus. Approchez ici.

— Non, je ne veux pas.

— Vous ne voulez pas… nous allons bien voir si vous ne voulez pas.

Ce disant, Lucette alla cueillir à son banc la friponne enfant qui voulut, mais en vain, se débattre.

— Un exemple ne suffisait pas, il en faut d’autres…

— Laissez-moi, je ne le ferai plus…

— Je ne céderai pas, ma petite, il fallait vous taire quand je vous le disais.

Malgré les pleurs, malgré les cris de la petite Lucie, rouge d’indignation, Lucette l’emporta sous son bras et la déposa au beau milieu de la salle et lui dit : « Défaites votre pantalon ».

La fillette refusa.