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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/124

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ESCLAVE AMOUREUSE

De cet aperçu et de ces exemples, on peut tirer une conclusion qui fera aisément comprendre le ressentiment qu’éprouvait M. Bodewski.

N’avait-il pas flagellé lui-même certains de ceux qui lui avaient manqué de respect ? Il y a des cas où la gifle ne suffit pas et où une flagellation s’impose.

Pour l’instant, il se proposait de dire à Mlle du Harlem son fait.

On lui avait dit qu’elle était jeune… Mais une majorité atteinte, on a conscience de ses actes.

Ce fut un soir qu’il se fit annoncer chez Lucette. Lorsqu’il la vit, il eut un sursaut de surprise tant elle lui parut jolie.

— Vous ne vous doutez point, sans doute, Mademoiselle, du motif de ma visite ?

— Je vous avoue que non, lui répondit simplement Lucette.

— Alors, permettez-moi de vous l’expliquer. Ma fille m’a dit que vous lui aviez administré une fessée devant toutes ses camarades. Est-ce vrai ?

— C’est vrai, Monsieur.

Brusquement, il interrogea :

— Pourquoi avez-vous fait cela ?

— Votre fille, Monsieur, était insolente avec moi, n’en pouvant venir à bout, j’ai jugé nécessaire de l’humilier devant ses compagnes, afin qu’à l’ave-