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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/128

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ESCLAVE AMOUREUSE

cours. Je la ficherai dehors votre fille.

— Ne vous mettez donc pas en colère, cela n’en vaut pas la peine ? Vous me plaisez beaucoup, et si vous le voulez, nous serons une paire d’amis.

— Quel aplomb vous avez ! Vous ne méritez que du mépris !

— À la réflexion, vous changerez d’avis.

— N’y comptez pas. Après ce qui vient de se passer, je ne reculerai devant rien pour venger cet affront que vous m’avez imposé. Je porterai plainte.

— Non… une flagellation ou une fessade ne sont point de la grivèlerie. Et puis, je crois bien que ce n’est pas la première fois que vous en avez fait l’expérience.

Et sans lui laisser le temps de répondre, il dit : « À une autre fois », et disparut.

Elle versa des larmes de rage, la colère, la surexcitation s’étaient emparées d’elle à tel point qu’elle ne pouvait même plus rassembler ses pensées.

— Le lâche, le lâche ! le grossier personnage !

Que dirait Max, s’il savait ?

Fallait-il avouer, fallait-il se taire ?

Ah ! si les petites filles l’avaient su ?

Mais les petites filles ne savent pas qu’il est des hommes dont l’instinct vicieux et le despotique désir vont jusqu’à fesser les femmes. Elle aimait Max, elle détestait cet homme !