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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/172

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ESCLAVE AMOUREUSE

Bodewski se décide à frapper :

Ah ! cette main, elle l’a déjà sentie sur le plus bas de son corps.

Et c’est là qu’elle frappe d’abord.

Une autre fessade commence.

La fessade acharnée, violente.

Ses fesses tremblent sous chocs précipités.

Elle est toujours debout, il la tient droite, afin qu’elle ne chancelle pas.

Sans pensée, sans force, sans révolte elle ne cherche pas à arrêter le bras de son nouveau tyran.

Au paroxysme de la surexcitation il la meurtrit tant qu’il peut animé d’une ardeur sauvage. Ses cris excitent sa passion. Et sa passion est inexprimable car il admire cette femme à la beauté parfaite.

Visage gracieux au profil délicat gorge unie, blanche poitrine, bras enveloppants, jambes fines, fermes, élancées… fesses potelées, mais fermes aussi dont la chair échappe sous les doigts lorsqu’on la pince, fesses rondes et rosées, si souvent flagellées par les mains téméraires.

Beauté devant laquelle on s’incline, mais qu’on brusque comme pour lui reprocher d’être si belle. Ce sont de telles beautés qui perdent les hommes et ces beautés-là, même quand elles sont des esclaves, entraînent ceux qui les dominent vers le déshonneur, la folie et le suicide.