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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/71

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ESCLAVE AMOUREUSE

Lucette étendue, jambes en l’air, le pantalon entrebâillé… les deux fesses blanches, si blanches… qu’il fit trembler sous ses mains…

Il revoit la silhouette nue de Lucette tandis qu’au balcon de sa chambre elle apparut un soir, au clair de lune, et qu’il l’appela et qu’elle lui répondit par l’envoi d’un baiser…

Il aurait un double plaisir à la fouetter, à la flageller à son aise, sur tout le corps, afin que les marques de ce supplice se gravent pour toujours sur elle et lui rappellent qu’elle est l’esclave de ses désirs les plus barbares.

Et dans sa chambre, comme un dompteur qui corrige ses fauves, il fait claquer le fouet, dans le vide, le fouet dont il ne s’est jamais servi.