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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/83

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ESCLAVE AMOUREUSE

qui, après avoir eu tant de plaisir, demande de la souffrance.

« Frappe, Max, frappe… je mérite tes coups et je sais que [tu] m’aimeras plus ardemment, car tu as besoin de flageller une victime… »

Elle était étendue, pantelante, dans l’attente des voluptés du martyre. Max sentait sa victoire décisive. L’amour de flageller le rendait plus maître de lui-même.

C’était en effet un triomphe que d’avoir devant lui la vierge nue, sa cible.

Et ses mains se levèrent. Sur Lucette, elles s’abattirent, frappant le dos, les reins, les fesses… Déjà la chair rougissait par place. Mais cela ne suffisait plus à son besoin de violences.

Il alla chercher le fouet, car le fouet seul, est la plus belle arme du flagellant.

— Oh ! Max, qu’allez-vous faire de moi ?

— Une Sainte Thérèse, répondit-il en riant.

Il la laissa se reposer des premières souffrances qu’elle avait supportées.

Puis, il lui dit : « Lucette, ce n’est rien encore, auprès de ceci. »

Et de sa petite cravache, il la cingla. Il la cingla lentement, sans souci de ses cris.

Il ne voulait pas user de trop de brutalité car la jeune fille n’aurait pu peut-être supporter cette