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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/90

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ESCLAVE AMOUREUSE

durant que les mains et le fouet faisaient leur œuvre, la surexcitation de ses nerfs lui avait permis de vivre les longs instants de la fustigation.

 

Il l’aidait à se rhabiller, car elle-même n’eût pu le faire tant elle était endolorie.

— Regrettez-vous cette journée ?

— Je ne regrette rien, Max…

— Ah ! vous regardez l’instrument qui vient de vaincre pour toujours vos rebellions…

« Ce n’est pas la verge du bouleau flexible qui laisse sur la chair de terribles traces. Mais il suffit ce fouet pour corriger la jolie fille que vous êtes.

— Vous me trouvez jolie ?

— Vous le savez, Lucette, je n’ai pas besoin de vous le répéter. Ce n’est pas votre visage que j’admire le plus, c’est votre corps charmant, vos formes si parfaites qui méritent d’être battues tant elles provoquent de désirs.

« Ah ! je souhaite que nos querelles soient nombreuses, afin qu’il me soit, à chaque fois, permis de châtier votre insolence, vos refus, vos injures peut-être et d’assouvir ma colère et ma rage.

— Il ne sera pas besoin, mon amour, que nous nous fâchions pour donner un but à votre châtiment que vous voulez si souvent m’infliger, car, vous ne l’ignorez pas, que ce soit dans le désaccord ou