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Page:Chapais - Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France (1665-1672), 1904.djvu/29

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DE LA NOUVELLE-FRANCE

Nicolas Talon, avocat au parlement, hérita des charges de son père. De son mariage avec Marie Faveret, il eut Jean Talon, qui suit.

Jean Talon, avocat au parlement, succéda d’abord aux emplois paternels. Puis après la mort de Louis-Denis Talon, marquis du Boulay, en 1744, il fut appelé à Paris pour continuer les traditions parlementaires de la famille. Nous avons vu que Louis-Denis Talon n’avait pas laissé de fils. « Ce nom cher à la magistrature et aimé du public, par les vertus et les talents dont plusieurs membres ont été ornés, serait perdu et ignoré par l’extinction de cette branche, lisons-nous dans le Dictionnaire historique, si feu M. le chancelier d’Aguesseau et MM. ses enfants, feu M. Joly de Fleury, procureur général et MM. ses enfants, M. d’Ormesson et plusieurs autres personnes leurs alliés, n’y eussent attiré un descendant d’une branche cadette établie à Châlons en Champagne. »

Seconde branche parisienne. — Fixé à Paris, Jean Talon exerça les fonctions d’avocat au conseil du roi. De son mariage avec Marie Véron, il eut Jean Talon, Louis-Robert Talon et Jean-Baptiste Talon[1].

Jean Talon, fils du précédent et continuateur de la lignée, fut avocat au parlement et payeur des rentes à l’Hôtel-de-Ville de Paris. Marié à Marie-Charlotte Radix, il eut un fils, Antoine-Omer Talon, né en 1760, qui fut reçu avocat à seize ans, et devint avocat du roi au Chatelet de Paris à dix-sept ans. Il remplit ensuite les charges de conseiller aux enquêtes en 1781, et de

  1. — La plupart de ces renseignements généalogiques sont puisés dans Moréri, vol. 10, pp. 28 et 29.