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Page:Chapais - Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France (1665-1672), 1904.djvu/523

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APPENDICE
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et il marquera en même temps à la reine que, mourant comme je fais son très humble et très respectueux serviteur, je prierai Dieu de toutes mes forces, s’il me pardonne mes péchés, de la rendre plus heureuse en l’autre monde qu’elle ne l’est en celui-ci.

Je lègue à Messieurs Bontemps, Bergers et Amoino trois grands tableaux qu’on assure être de Fougemont, le premier à choisir par Monsieur Bontemps, le second par Monsieur Bergers et le troisième par Monsieur Amoino, pour leur servir de mémoire de notre ancienne amitié, que je les prie de conserver à toute ma famille.

J’établis pour exécuteur de mon testament Monsieur l’abbé Gubais, docteur de Sorbonne, et Monsieur Yvesc aumônier du Roi d’Angleterre, les priant de vouloir bien me rendre ce dernier office et de joindre avec eux Monsieur Muler ci-devant vicaire de Saint-Germain qui a beaucoup de zèle et d’action et qui peut les aider, ce que cependant je laisse à leur liberté, laissant aussi à chacun d’eux un tableau à choisir dans ceux qui me restent.

Et pour rendre ce testament plus valable je l’ai signé de ma main et scellé du cachet de mes armes.

Fait à Paris, le vingt-neuvième avril mil six cent quatre-vingt-quatorze.