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Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 1.djvu/271

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APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

gélatine, et dans la partie colorante verte, n’est pas sensiblement soutiré de l’atmosphère, quoiqu’il en forme les quatre cinquièmes ; mais il est entraîné avec l’oxigène dans l’eau qui est chariée dans la plante, et peut, comme ce dernier gaz, se trouver dans le végétal.

Les terres insolubles dans l’eau et délayées ou suspendues dans ce liquide, ne sont point absorbées en grande quantité par les pores des plantes ; mais des agens chimiques quelconques, tels que les alcalis, les acides, etc., peuvent les y transporter. D’ailleurs si l’on fait attention que ces principes sont peu abondans dans le végétal, on concevra aisément que, pour peu qu’il y ait d’affinité entre ces terres et la plante, une division extrême peut en faciliter l’introduction, sur-tout lorsque l’eau sert de véhicule.

Il est des végétaux qui, fixés sur des rocs stériles, se développent en prenant dans l’atmosphère et dans l’eau des pluies le peu d’alimens qui leur sont nécessaires : les mousses, les fougères, les plantes grasses, sont de ce nombre ; leur accroissement est lent, leur transpiration presque nulle, leur couleur reste