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Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 1.djvu/79

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APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

« Par conséquent, ajoute M. de Saussure, je ne crois pas que l’on s’écarte beaucoup de la vérité en assignant onze grains d’eau par pied cube d’air saturé à la température de quinze degrés de Réaumur.

» La dissolution de ces onze grains d’eau dans un pied cube d’air à la température de quinze degrés, ont augmenté la tension de l’air, et le baromètre, qui avant était à vingt-sept pouces, est monté à vingt-sept pouces 5lig.79,411, c’est-à-dire à environ vingt-sept pouces six lignes : par conséquent la tension de l’air, ou son volume dans le récipient, était augmenté de environ. »

Lorsque la température de l’air diminue, le fluide aqueux en est en partie exprimé ; il paraît alors dans l’atmosphère sous forme de vapeurs ; il se précipite à l’état de rosée, et c’est ainsi que la fraîcheur des nuits, pendant l’été, ranime la végétation, et répare l’état de langueur qu’une chaleur trop forte a produit, pendant le jour, sur les végétaux.

L’oxigène et l’azote ont été rangés jusqu’ici parmi les corps simples, tandis que l’acide carbonique et le fluide aqueux sont des com-