tion dans l’appareil, et après un séjour de dix-huit mois sur mer ou dans les ports, on les a trouvés aussi bons que si on venait de les préparer.
On a l’attention de bien tasser les viandes et les autres corps solides dans les bocaux, pour y laisser le moins d’air possible interposé.
On peut préparer de cette manière et conserver pendant long-temps les consommés et les gelées de viande, ainsi que toutes les parties des animaux quelconques qui servent à la nourriture de l’homme.
Le lait et tous les produits qu’on en extrait, se conservent parfaitement par le même procédé.
Avant de mettre le lait en bouteilles, on le rapproche à moitié par l’évaporation, à la chaleur du bain-marié, ou, mieux, encore, à celle du bain de vapeur ; on enlève avec soin les écumes qui se forment à la surface ; demi-heure avant la fin de l’évaporation, on y délaie un jaune d’œuf par litre de lait réduit ; on laisse refroidir, et on verse dans les bouteilles, pour lui faire subir deux heures de bouillon.