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Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 2.djvu/331

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APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

manière qu’il y ait un intervalle de deux pouces et demi entre eux, et qu’il repose également sur les rebords de la chaudière, en laissant toutefois des ouvertures pour que les vapeurs puissent circuler.

Lorsqu’on veut opérer, on imbibe le linge dans un baquet avec de la lessive de cendres ou de soude marquant un à deux degrés ; on le foule avec soin et on le porte dans le panier, en disposant dans le fond et sur les côtés celui qui paraît le plus sale.

À cet effet, on place trois à quatre tuyaux de fer-blanc ou de cuivre perpendiculairement sur le fond du panier et à des distances égales. Ces tuyaux sont percés de petits trous dans toute leur longueur et recourbés dans la partie supérieure. On dispose et l’on arrange le linge dans le panier, de telle manière que les tuyaux, soient enchâssés jusqu’au haut de la courbure, qui ne doit pas être recouverte par le linge.

Dès que l’appareil est ainsi chargé on verse par-dessus le linge et peu-à-peu le reste de la lessive qu’on a fait bouillir.

On recouvre alors l’ouverture de l’appareil