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Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/319

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Air : Du mariage de Figaro.


Tout le peuple est en allarmes
Dans la ville de Paris,
Chacun crie, au meurtre, aux armes,
Comme du tems des Henris.
pour appaiser ces vacarmes,
En payant les violons,
Tout finit par des chansons :
Qu’a-t-on besoin de canons ?

À quoi bon chercher castille
Au plus benêt de nos Rois ?
On demolit la Bastille.
Adieu nos gothiques loix.
D’aise le cœur nous sautille,
En payant les violons ;
Tout finit par des chansons :
Qu’a-t-on besoin de canons ?

Entraîné jusqu’à la Grève,

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