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Page:Charles - Précoce, 1936.djvu/19

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— Mauvaise éducation. Hypocrisie… on cherche à savoir, à se renseigner… on va à tâtons… l’imagination travaille… on se forge des idées fausses… Moi, j’ai lu tout ce qu’il m’a plu, au grand jour, publiquement, j’ai discuté avec mon père, avec Maurice. Leurs avis diffèrent, mais j’en ai retiré cependant quelques renseignements précieux. Aussi, maintenant, je regarde la vie en prose. Je n’escompte guère le prince charmant, ne souhaitant qu’une existence quiète auprès d’un mari et des gosses. Ce n’est pas trop exiger de l’avenir ; je n’aurai donc pas de désillusion.

— Mais l’amour ?

— Bah ! une petite gymnastique… agréable… pour vous maintenir le teint frais. L’amour pour moi, cela sera Maurice. C’est lui qui se chargera de ce petit exercice… il est docile, je le dresserai. Je