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Page:Charles - Précoce, 1936.djvu/65

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tirer des sons profonds qui l’ébranlent de la tête aux pieds. Or, il ne l’ébranlait pas du tout, mais là pas du tout. Un peu d’énervement, puis de l’agacement, les nerfs qui se crispaient… c’était tout… L’apaisement ne venait pas.


 

Les jours avaient fui après les jours sans apporter de changement dans cette situation et, de plus en plus, se creusait entre eux le fossé de l’indifférence.

Si la gaieté de Jeanne l’avait d’abord étonnée, bientôt elle la rendit curieuse. Comme l’amie l’avait invitée à passer la voir, elle s’y résolut enfin, espérant, par