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Page:Charles Virmaître - Les Flagellants et les flagellés de Paris.djvu/33

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XXIII
ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

anxiété et vous présente mes respectueux hommages.

» De Villiot, fils. »


« Monsieur,

» Je ne réponds qu’un mot à votre intéressante lettre, qui me fait rêver. Avant tout il faut nous rencontrer, pour pouvoir juger si nous pouvons nous sympathiser, autrement ce serait de la peine perdue.

» Je ne peux ni ne veux vous tutoyer avant l’entrevue, car pour cela il faut qu’il y ait une certaine intimité, et je ne sais encore si nous y arriverons jamais. De même pour vous donner un nom !

Un nom doit être conforme à des qualités, comme il est dit dans la Bible, et pour cela il faut voir aussi.

» Je vous prie donc de venir vendredi à six heures et quart, place du Trocadéro, au bureau de poste.

» Tenez à la main le journal l’Autorité, et je viendrai à vous.

» Écrivez oui ou non et donnez quelques détails : comment vous êtes et comment vous serez mis, pour pouvoir vous reconnaître.

» Adressez votre réponse : « Madame ..... », bureau restant place du Trocadéro. J’y passerai samedi.

« Tiresias. »