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Page:Charrière - L'Abbé de la Tour, tome III, 1799.djvu/216

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yeux l’espoir et la joye. Il ne leur demanda que leur bénédiction, mais sa mere l’accompagnant jusques sur les ruines du vieux château, lui donna le peu d’argent qu’elle avoit épargné depuis son mariage. Je le gardois, lui dit-elle, pour une dernière ressource, si la négligence amenoit enfin la misere, mais c’est un talent enfoui entre mes mains, il fructifiera dans les tiennes. Elle ajouta, tu t’appelles Stair. Il y a eu dans ta famille des biens et des titres. Le comte de D., rebelle et expatrié, s’appelloit. Stair. Ce château dont tu vois les ruines, ou qui pour mieux dire n’existe plus, a été la demeure de tes ancêtres.

Charles auroit voulu faire quelques questions, mais sa mere voyant venir son mari avec son fils aine et Jane Hill