d’autres de ne pas penser beaucoup aux choses de la religion pendant la force de la vie ; on a alors des plaisirs et des objets d’ambition qui détournent et séduisent un peu, mais la mort approche-t-elle, on embrasse toutes les consolations de la foi et de l’espérance. Il faut que cela soit différent chez les prétendus réformés, et j’en suis fâché pour eux : au reste ils n’ont peut-être pas autant à espérer, mais je ne veux pas entrer dans des controverses. Je voudrois pouvoir ramener les deux petits garçons à la foi catholique, mais vous n’y consentiriez pas ; je voudrois les •relever de l’abjection où ils sont tombés, et vous ne le trouvez pas bon non plus. Vous changerez d’avis peut-être et moi je n’en changerai point. Mon testament
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