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Page:Charrière - L'Abbé de la Tour, tome III, 1799.djvu/331

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Quelques-unes des lettres de Charles à son frere, telles que Monsieur Stair les trouva dans le portefeuille que Charles lui remit, la veille du mariage de James avec Lady Ann Melro.

N’aurois-je pas acheté par une si longue contrainte, par un si pénible silence le droit de parler enfin ? Ne me pardonneras-tu pas, mon cher James, un aveu si étrange, quand tu sauras que depuis des semaines, des mois, je pense tous les jours à le faire, et que je me l’interdis tous les jours ? Mais l’aveu dont il s’agit est-il en effet si étrange ? Tu ne devras pas en être sur-