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Page:Charrière - L'Abbé de la Tour, tome III, 1799.djvu/337

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Je reprens la plume mon cher James. Je t’ai écrit plusieurs fois, mais chaque fois je me suis embarassé dans des réflexions étrangeres à ce que je voulois t’apprendre. Comment n’a-t-on pas prévu qu’étant seul, tous les jours, dans les champs, dans les bois, chez son père avec…




N’aurois-tu point vu, James, à Glascow une autre jeune fille, belle, naïve, gaye, et pourtant modeste, une autre jeune fille en un mot qui pût te plaire ? Il n’y a qu’une jeune fille au monde pour Charles, n’y en a-t-il aussi qu’une pour toi ?