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Page:Charrière - Trois femmes, 1798.djvu/150

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Mme. Hotz enchantée de rendre un service à son jeune maitre, le promet. Il rentre. Quelle n’est pas son impatience ! Mme. Hotz paroit enfin, et dit à Mademoiselle de Stolzheim qu’une caisse d’étoffes d’automne et d’hiver venoit d’arriver de Francfort pour elle et pour Mme. d’Altendorf, et qu’il falloit venir voir et choisir. Demain, de jour, nous verrons mieux, dit la soupçonneuse Sophie. Mme. Hotz insiste, disant qu’il seroit mieux de renvoyer tout de suite ce qu’on ne voudroit pas garder. Vous avez raison, dit la Comtesse après avoir réfléchi un moment, montons chez ma cousine : mais elle n’y monta point, comme nous le verrons bientôt, et Mme. Hotz qui avoit fait porter la caisse dans la chambre de Mme. d’Alten-