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Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/136

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boucauts (hogsheads), 1,357 tierçons de sucre, et de 8,889 barils (cask) de café[1].

Cependant, les dispositions devinant de plus en plus conciliantes ; le travail s’organisa ; les spéculations se ranimèrent. L’opinion du gouverneur était que les crimes et délits ne s’étaient pas accrus depuis l’émancipation[2]. Le nombre des personnes libres condamnées depuis le 1er août 1834 s’élevait à 50 ; celui des apprentis, à 85[3]. Comparés avec celui de la population, ces chiffres donnent une condamnation sur 600 personnes libres, et 1 sur 3,623 apprentis. En un mot, les rapports adresses de tous les points au gouverneur constataient qu’a la fin de l’année 1835 la colonie était dans un état généralement satisfaisant[4].

D’âpres le nombre des rachats qui déjà avaient eu lieu au 31 décembre, le gouverneur exprimait l’espoir que i’affranchissement total pourrait s’être effectue avant le terme de l’apprentissage[5].

Le 22 janvier 1836, le marquis de Sligo transmit au1836 secrétaire d’État des colonies l’état des punitions infligées aux apprentis, du 1er août 1834 au 1er août 1835. Le total de ces punitions, comprenant même les plus légères, et qui naguère s’infligeaient par les maîtres et sur les habitations, s’élevait à 25, 395. Comparé au chiffre de

  1. Documents parlementaires, part. IIIi, p. 96, dépêche n° 168, p. 136. dépêche n° 178, avec annexe.
  2. Ibid. p. 140, dépêche n° 180.
  3. Ibid. p. 148, dépêche n° 185, avec annexe.
  4. Ibid. p. 189, dépêche n° 189, avec annexes.
  5. Ibid. p. 199, dépêche n° 190, avec annexes.