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Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/139

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loppement désirable, en général le nombre des mariages augmente, et celui des petits larcins diminue. La conduite des apprentis est partout satisfaisante. Aucun trouble dans la colonie.

Le 23 août, sur le point de quitter le gouvernement de l’île, le marquis de Sligo se félicitait d’avoir à confirmer les favorables résultats annoncés dans son précédent rapport. Il se félicitait aussi de se voir remplace par sir Lionel Smith, dont l’habileté et l’expérience venaient d’être si bien éprouvées dans le gouvernement des îles Barbade[1].

Le Ier novembre 1836, en ouvrant la session coloniale, sir Lionel Smith annonça[2] l’intention d’établir des degrés dans le travail exigé de la population affranchie (scales of labor). Cette intention répondait au vœu manifesté par plusieurs des juges spéciaux dans leurs rapports du troisième trimestre. A part ce vœu, les rapports ne présentèrent rien de particulier sur l’situation générale de la colonie. L’année se termina de la manière la plus favorable, selon que l’atteste le gouverneur : « heureux, dit-il de pouvoir étendre à toutes les classes de la population l’expression de sa satisfaction[3]. »

1837.A la demande de l’assemblée coloniale, le gouverneur transmit au secrétaire d’État des colonies, le 27 février 1837, l’état général des exportations de l’île pendant les cinquante années expirant au 31 décembre 1836[4].

Ce document, extrait des registres de l’assemblée, est ici

  1. Documents parlementaires, part. IV (1), p. 172, dépêche n° 554.
  2. Ibid. p. 181, annexe 4 à la dépêche n° 557.
  3. Ibid. p. 233, dépêche n° 559.
  4. Ibid. p. 233, annexe n° 2