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Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/164

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gouverneur, autorisa les juges spéciaux et les ministres de la religion à visiter les infirmeries des habitations[1]

Le secrétaire d’État des colonies approuva, comme assurant la ferme et juste application de la loi sur l’apprentissage, une circulaire confidentielle adressée par sir Carmichael Smyth aux juges spéciaux[2].

Une ordonnance du gouverneur, rendue pour faciliter le recouvrement des dettes n’excédant pas 5 liv. sterl., reçut l’approbation de la Couronne[3].

Le 13 novembre, après s’être félicité de l’état de plus en plus satisfaisant de la colonie, sir Carmichael Smyth crut devoir signaler aux ministres différents points qui réclamaient, ou des éclaircissements, ou de nouvelles dispositions de la part de la Couronne. Il proposa notamment d’établir un minimum et un maximum pou l’évaluation du prix de rachat des apprentis qui voudraient anticiper sur le terme fixé pour l’abolition de l’esclavage[4]. Le ministre ne reconnaissant pas comme parfaitement exacts les éléments de cette évaluation, la proposition n’eut pas de suite[5].

Le progrès moral de la population noire se manifestait par l’assiduité aux saints offices et par un grand empressement à s’instruire[6]. Le nombre des punitions corporelles

  1. Documents parlementaires, part. III (2), p. 70, dépêche n° 241.
  2. Ibid. p. 83 et 84, dépêches nos 243 et 244, avec la circulaire annexée.
  3. Ibid. p. 86, dépêche n° 248.
  4. Ibid. p. 99, dépêche n° 250, avec annexes.
  5. Ibid. p. 104, dépêche n° 251.
  6. Ibid. p. 105, dépêche n° 253.