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Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/166

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et des apprentis. Le ministre, en se réservant d’en proposer ultérieurement la modification à la Couronne, consentit à ce que cette ordonnance eut provisoirement son effet dans la colonie[1].

Un ordre en conseil du 1er mars 1837 amenda et sanctionna cette ordonnance[2].

L’approbation de la Couronne fut successivement donnée à deux ordonnances : l’une sur l’embauchage et le recèlement des apprentis ; l’autre pour la répression des vols[3].

Une ordonnance sur la célébration du dimanche ayant autorisé le travail, dans certains cas, pendant ce saint jour, la Couronne en refusa la sanction, mais en autorisant le gouverneur à approuver, en son nom, toute ordonnance nouvelle qui ne contiendrait pas les dispositions indiquées[4].

En effet, une ordonnance rendue, le 13 février 1837, sur la célébration du dimanche, reçut la sanction de la Couronne[5].

Le sabre des agents de police fut remplacé par de petits bâtons peints[6] (small painted bâtons).

Le travail, l’aisance et le bonheur règnent autant dans toute l’étendue de la colonie que dans n’importe quelle autre partie de l’empire britannique. Les sentiments d’animosité

  1. <Documents parlementaires, part. IV (1), 1837, p. 442, dépêche nos 634 et 635.
  2. Ibid. p. 445, dépêche n° 637.
  3. Ibid. p. 492, dépêche n° 646.
  4. Ibid. p. 473, dépêche n° 648.
  5. Ibid. p. 474, dépêche n° 651.
  6. Ibid. p. 475, dépêche n° 652.