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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/17

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dans une contrée qui jusqu’alors s’était obstinément fermée à l’Occident, a été suivie d’un Traité dont les négociations m’ont semblé un tableau si curieux des mœurs et du caractère indigènes, que j’ai tenu à n’en rien omettre ; dussent certains détails paraître au premier abord, insignifiants, même puérils.

Quant aux lettres qui font suite, adressées pendant le cours de mon voyage à un collègue et à un ami, déjà, grâce à l’hospitalité d’un journal de Paris, elles ont eu de la publicité ; mais, à ma rentrée en France, je les ai trouvées pleines de lacunes, et par ce motif si tronquées comme pensées, dans nombre de passages, sans doute sous l’empire de circonstances du moment que la distance ne m’avait pas permis d’apprécier exactement, que, par indépendance d’opinion, autant, je l’avoue, que par amour propre de voyageur, j’ai voulu les reproduire, aujourd’hui, telles qu’elles avaient été écrites, sous le coup des événements, ou sous l’infuence de mes sensations d’alors.

C’est du passé, je le sais, qu’elles pourront