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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/237

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Shang-haï, juillet 1858.
AU Vte DE LA GUÉRONNIÈRE.

Vous vous intéressez à la Chine, je le sais ; aussi viens-je en causer avec vous.

Nous sortons de graves événements, la Chine est ouverte, dit-on ; mais comme il se peut que les journaux ne vous aient pas donné certains détails que j’ai saisis sur les lieux en y arrivant, je vous les envoie, revenant même sur la prise des forts de Ta-kou, bien que, depuis quelques jours déjà, elle soit connue en France.

À mon arrivée à Hong-kong, au milieu de juin, les événements avaient marché plus rapidement qu’on ne le pensait à Paris, à mon départ. Les flottes alliées avaient quitté Shanghaï, elles étaient au nord de la mer Jaune, dans le golfe du Pé-tchi-li ;