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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/288

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accompli, se faisait escorter de deux frégates, de trois corvettes, de deux avisos et de neuf canonnières ; le tout portant, en dehors de leurs équipages respectifs, 1,500 hommes de débarquement.

À Shang-haï, les deux Ministres passèrent quelques jours à prendre entre eux des arrangements diplomatiques que je n’ai pas à apprécier ici ; et après avoir refusé obstinément l’un et l’autre toute entrevue avec les deux Hauts Commissaires chinois Kouei-Liang et Houa-Chana, les signataires du Traité de Tien-Tsin, qui étaient venus les attendre à Shang-haï, ils se donnaient un second rendez-vous dans le Pe-tchi-li, aux bouches du Peï-ho, qu’il s’agissait de remonter jusqu’à Tien-Tsin, avant de prendre, toujours de concert, la route de la capitale de l’Empire.

En effet, le 21 juin, nous ralliâmes la flotte anglaise dans les eaux du Pe-tchi-li, où nous fûmes rejoints, à quelques heures de distance, par le Ministre des États-Unis, M. Ward, qui n’amenait avec lui qu’une corvette pour le porter et un aviso léger pour remonter la rivière.

Déjà, à notre arrivée, l’Amiral Hope, commandant en chef de l’escadre de S. M. B. en Chine, qui nous avait devancés de deux jours au Peï-ho, avait entamé avec les forts de la rivière des pourparlers qui, selon lui, n’avaient amené aucun résultat satis-