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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/367

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rempart en pierre, avec des tours carrées, en briques, à une certaine distance les unes des autres. Ces tours, hautes de neuf sagènes, s’élèvent sur une plate-forme d’environ trois sagènes carrées. De ce point, la Chine se présente sous des formes colossales. On ne voit au sud, à l’est et à l’ouest que des montagnes couvertes de neige, et dont les cimes aiguës et noires s’élancent jusque dans les nues. On descend pendant cinq verstes par un chemin étroit et très-dangereux dans cette saison, jusqu’à Nortian, village chinois ; au delà, de hautes montagnes, dont les sommets menaçants donnent à ces cantons un caractère sauvage, se montrent au voyageur. Tel est l’aspect du pays à l’endroit où l’on descend des hautes steppes mongoles dans le terrain bas de la Chine.

(Voyage à Péking à travers la Mongolie, par M. Timkooski ; t. I, ch. vx, p. 358.)

(Mêmes auteurs, vol. I, p. 267.)

Aujourd’hui nous rencontrâmes continuellement des caravanes qui portaient du thé à Kiakhata. Après treize verstes de marche, nous arrivâmes à un rempart en terre assez élevé ; il traverse la route et aboutit à des montagnes qui s’étendent de l’est à l’ouest. À gauche est une vaste plaine très-fertile.

Ne pourrait-on pas trouver quelque analogie