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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/401

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gratuité est à l’état de règle et de pratique, ce qui fait que, sous le rapport de l’orphelinat, par exemple, dont les Sœurs s’occupent spécialement, elles ont obtenu un véritable succès, ayant, à l’heure qu’il est, dans leur maison, 70 petites ou jeunes filles, qu’elles entretiennent de toutes choses ; en total, 110 élèves, l’école comprise.

Les Frères ont environ 135 élèves, dont à peu près 30 seulement sont pensionnaires ou orphelins, c’est-à-dire entretenus par l’Œuvre, qui, chaque année, coûte au P. Beurel près de six mille francs, dont quatre mille francs pour le traitement des Frères : ce sont pour lui de coûteux auxiliaires.

Les Sœurs vivent, elles, de leur industrie et de ce qu’elles reçoivent de l’école payante.

Quant aux églises ou chapelles qui existent à Singapoor, il n’y en a proprement dit que 3. L’île renferme en outre 4,000 catholiques, parmi lesquels 12 à 1,500 Portugais schismatiques ou descendants de Portugais : du côté des catholiques, après les derniers recensements, assez exactement faits, l’on peut compter 1,200 Chinois, 300 Malabars, et une minime fraction d’Européens ou descendants d’Européens. D’autre part, à Singapoor, il ne doit y avoir que 5 à 600 protestants de toutes les dénominations.

À Pénang, il y a 2 églises et 2 écoles, et, à