de Rome & son premier Pont qui en eſt vers le II. mille ſubſistent encore ſous ſon nom : ſa ſuite n’eſt pas moins certaine juſque ſous Monte-Rotondo puiſque l’eminence qu’elle a d’un cote & le Tibre qui coule de l’autre, ne lui permet pas d’autre ligne que celle que ſuit le grand chemin moderne : mais la diſtance des collines à l’eau commençant à être plus conſidérable dés lors, on ſeroit fort embarraſſé ſans une trace remarquable de pavés de voie antique les uns arrachés & les autres tenant encore à la place où il furent fichés qu’on rencontre après le Pont appellé de Caſacotta. Cette parcelle ne peut ſe trouver là plus heureuſement, puiſque c’eſt vers le XVII. mille moderne qui revient à peu près au XVIII. mille antique ainſi que je le dirai quelque part. En effet la voïe commençant là à être différente du chemin, au lieu de prendre à gauche comme celui-ci, tire droit vers une éminence qu’on trouve couverte de ruines, qu’on reconnoiſſoit juſsqu’au carême dernier pour celles d’une Cité, à un mur même flanqué de Tours qui renfermoit beaucoup d’autres ruines. Le lieu ſe trouve d’autant plus près de la rivière, qu’elle forme justement là un coude qui l’en
