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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/263

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ne paroit pas avoir d’autre continuation. La ligne ſupérieure en effet y paroit appartenir à la voie Réatine pour Amiterne. Mais une telle apparence ne provient que de la faute des Copiſtes ; il eſt certain que c’eſt cette ligne qu’on jugeroit être de la voie Salaire qui eſt la continuation de la voïe Valérienne depuis le lieu marqué Fruſtemas qui devoit être un peu au deſſus du moderne Carſoli. Elle paſſe à Albe qu’elle en met à 18. mille, ce qui eſt juſte, & puis à Marrubium, qu’elle ne place que treize milles après quoiqu’il y ait quelque peu davantage. La Carte, ainſi que l’on voit, mit ſur la voie Valérienne cette derniere Ville que Strabon n’y compte pas. Mais ſi le Géographe l’omit, c’eſt qu’elle ne ſe trouva pas ſur la vraie ligne de la Voïe qui tiroit droit par le lieu appellé Colle Armelo. La Carte au contraire deſtinée ſurtout à l’uſage, ne put manquer d’emploier une Ville conſidérable, où l’on devoit être obligé continuellement de ſe détourner, & vers laquelle la voïe Valérienne étendoit un de ſes bras, qui ſe replioit ſur elle en triangle au lieu que la Carte fait ſuivre, qui s’appelloit Cirfennia marqué à