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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/324

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La cauſe n’auroit pas beſoin d’être beaucoup recherchée ſi elle étoit auſſi viſible Tom. II. p. 207.que le prétendent les dernières obſervations ſur l’Italie. « L’air de Rome, dit leur Auteur, quoique ſous le Ciel le plus ſerein est chargé d’exhalaiſons enflammées rouſſatres & fétides en proportion du degré de chaleur. Je les ai obſervées, ajoute-t-il, au baptiſtaire de Conſtantin auſſi palpables aux raions du Soleil qui y entroit par la porte du Midi, que pourroit être la pouſſière qu’éleveroit le balai dans un appartement où il n’auroit paſſé depuis long-tems. Quand à l’odeur c’étoit celle d’un Alcali volatil de la plus ſubtile qualité ». Mais je ne m’arretrai pas ſur le fait d’une obſervation d’après des raïons du Soleil qui entroient par une porte du Midi, quoiqu’on aprenne que ce fut le matin d’un jour où la chaleur fut extrême qu’on la fit. Je dirai ſeulement que ces exhalaiſons ſi ſemblables à une pouſſière épaiſſe, n’étoient que cette pouſſière même, qui l’Été remplit l’air du baptiſtaire nommé à cause de la vaſte place non pavée de S. Jean de-Latran à laquelle il appartient ; & où la moindre voiture en éleve des nuages.